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[Product Talk] Aider les métiers à consommer les données : data marketplace ou data catalog ?
Je m'inscrisLa gouvernance des données décrit la manière dont vous traitez et exploitez les données collectées et utilisées dans votre organisation. Dans un monde de plus en plus orienté data, il est essentiel de connaître vos données, de comprendre leur utilisation et d’identifier qui peut y accéder pour développer une culture data-driven, mieux gérer les risques et répondre à des exigences de conformité toujours plus élevées.
Si un objectif de bonne gouvernance des données semble assez simple, le volume, la diversité et la rapidité des données générées et partagées rendent difficile sa mise en œuvre. Cela suppose un cadre et une politique de gouvernance des données solides, une culture interne qui comprend l’importance des données, et des outils robustes permettant d’évaluer les performances.
La gouvernance des données sert essentiellement à garantir que les données d’une organisation génèrent de la valeur et sont utilisées correctement par tout le monde. La gouvernance des données répond à des objectifs à la fois réactifs et proactifs.
D’un point de vue réactif, elle réduit les risques en garantissant que les données sont :
Sur le plan proactif, la gouvernance des données a pour but de créer de la valeur à partir des données :
en supprimant les silos entre services et en créant un vocabulaire commun autour des données
en développant le partage des données en interne ou en externe
et l’émergence d’une culture data-driven
Les données sont générées et utilisées par toutes les équipes d’une entreprise. Il est donc nécessaire de toutes les inclure dans les programmes de gouvernance. Par ailleurs, il est indispensable d’obtenir le soutien de la direction pour démontrer la valeur de la gouvernance des données pour l’entreprise, tant au niveau stratégique qu’au niveau opérationnel.
Un programme de gouvernance des données s’appuie sur différents acteurs, qui travaillent en équipe :
La gouvernance des données offre de nombreux avantages, à la fois en interne et en externe.
Définir et appliquer des normes de gouvernance des données permet d’améliorer la qualité des données dans l’ensemble de l’organisation. Ces normes garantissent que les données sont cohérentes, exactes, complètes, pertinentes, récentes et qu’elles utilisent le même vocabulaire pour décrire les termes et les entités de données. Le terme « client » désignera donc toujours la même chose, qu’il s’agisse d’un champ provenant du service commercial, du service financier ou du service marketing. Cette démarche renforce la confiance dans les données et encourage leur utilisation, en particulier par ceux qui n’ont pas contribué à les créer. Pour aller plus loin, découvrez comment améliorer la qualité des données dans notre article de blog.
Les entreprises sont de plus en plus soumises à différentes règlementations. Celles-ci peuvent être spécifiques à leur secteur (par exemple les services financiers) ou porter plus généralement sur la manière de traiter et de protéger les données (comme le RGPD le CCPA et, potentiellement, le prochain American Privacy Rights Act aux États-Unis). La gouvernance des données est essentielle à la fois pour produire des données qui démontrent le respect de ces réglementations (en matière de lutte contre le blanchiment d’argent ou d’écart de rémunération entre les hommes et les femmes, par exemple), mais aussi pour démontrer la bonne gestion des données conformément aux exigences du RGPD ou du CCPA. De solides processus de gouvernance des données facilitent la création des rapports demandés, tout en aidant à identifier tout manquement susceptible d’entraîner une amende.
En permettant de comprendre son environnement de données général, la gouvernance fournit aux organisations les informations dont elles ont besoin pour gérer les risques. Elles peuvent ainsi identifier les problèmes potentiels liés aux données, mieux comprendre leur impact éventuel et mettre en place des stratégies pour les réduire. La gouvernance des données met en place des règles et des processus communs pour le partage des données, avec des mécanismes de contrôle qui garantissent que les données sont à la fois sécurisées et accessibles uniquement par les utilisateurs autorisés. Cela permet non seulement d’éliminer les risques financiers (tels que des amendes pour non-conformité), mais aussi de protéger sa réputation en évitant des problèmes tels que les fuites de données ou les biais d’IA qui peuvent considérablement nuire à l’image de marque d’une entreprise ou se traduire par des poursuites judiciaires.
Les citoyens, les consommateurs, les régulateurs, les investisseurs et les salariés exigent de plus en plus de la part des entreprises qu’elles fassent preuve d’ouverture et de transparence. Cette transparence peut être imposée par la législation, par exemple via les données ouvertes ou la loi pour une République numérique, ou entrer dans le cadre d’une démarche volontariste pour les entreprises qui souhaitent communiquer leurs performances en matière d’environnement ou de responsabilité sociale des entreprises (RSE). Dans ce contexte, la gouvernance des données permet de garantir que les données partagées publiquement sont exhaustives, exactes et compréhensibles par toutes les parties prenantes.
Dans un monde en perpétuelle évolution, les entreprises doivent être capables de réagir rapidement à de nouvelles opportunités. Elles doivent prendre plus de décisions, plus rapidement, et ont besoin pour cela de données à jour et qualitatives. La gouvernance des données permet de garantir que les données sont recueillies dans tous les services, soigneusement contrôlées, et ensuite partagées avec ceux qui en ont besoin afin d’accélérer le processus de décision et pouvoir saisir de nouvelles opportunités. Les entreprises font de plus en plus appel à des modèles d’intelligence artificielle (IA) pour prendre des décisions de manière autonome ou pour aider les équipes en analysant d’énormes volumes de données. Sans la présence de données qualitatives et bien gérées, il existe un risque majeur que les modèles d’IA rendent des décisions inadéquates ou potentiellement biaisées, ce qui nuirait aux résultats de l’entreprise et à sa réputation.
Le partage des données est essentiel pour améliorer la collaboration à la fois en interne et en externe. Il décloisonne les services et permet aux équipes de travailler ensemble sur des projets importants, tout en créant des écosystèmes plus larges de manière sectorielle. Le secteur de l’énergie par exemple, de par ses ambitions de neutralité carbone, doit collaborer étroitement avec des acteurs très divers, notamment les autorités locales, les porteurs de projets d’énergies renouvelables, les start-ups, les chercheurs et plus encore. Les données sont aujourd’hui le moteur de la collaboration et de l’innovation, mais sans processus cohérents de gouvernance des données, il existe un risque que des données de mauvaise qualité réduisent à néant les efforts de chacun
Une démocratisation réussie des données implique de fournir à toutes les parties concernées, en interne comme en externe, un accès facile à des données pertinentes, fiables et exactes, dans des formats que les non-spécialistes pourront facilement comprendre et exploiter. Cette démarche permet de valoriser les données et de créer une culture data à la fois dans une entreprise et dans la société au sens large. La gouvernance des données garantit en amont l’exactitude, la qualité et la cohérence des données, et pose ainsi les bases de la démocratisation des données.
Pour en savoir plus, lisez notre article de blog sur le lien entre la gouvernance et la démocratisation des données.
Et d’un point de vue purement financier, McKinsey souligne que « la gouvernance des données constitue l’une des trois principales différences entre les entreprises qui captent la valeur de la numérisation et celles qui ne le font pas. »
Malgré leurs atouts évidents, un grand nombre de stratégies et de programmes de gouvernance des données échouent. Ce taux d’échec devrait s’élever à près de 80 % d’ici 2027 selon les prévisions de Gartner. Six bonnes pratiques et principes clés de gouvernance des données permettent néanmoins de déjouer ce pronostic :
Au cœur d’une gouvernance des données réussie se trouve un cadre solide qui recouvre à la fois les activités stratégiques et les activités quotidiennes. Son périmètre précis dépendra de chaque entreprise et de chaque secteur. Les secteurs très réglementés (tels que les services financiers) ou ceux qui collectent des données extrêmement sensibles (tels que les services de santé) auront des besoins différents de ceux des secteurs plus ouverts, tels que la vente au détail. Le cadre doit également refléter la taille de l’organisation, sa structure et son niveau de maturité au niveau data. Une entreprise silotée qui exploite encore assez peu les données nécessitera une approche plus progressive que celle qui a fait de la démocratisation des données l’un de ses principaux objectifs.
Il est essentiel que le cadre soit accepté et porté à la fois par la direction et par les responsables de département ou de section. Ils doivent donc s’impliquer dès le départ, aux côtés du Chief Data Officer et des spécialistes de la gouvernance des données.
Commencez par deux axes :
Une fois ce cadre créé, il peut être décliné en processus opérationnels et en besoins techniques spécifiques. À ce stade, il est possible de déployer des outils de gouvernance des données, mais il est important de définir d’abord une stratégie qui répond aux objectifs de l’entreprise avant d’envisager des solutions techniques telles qu’un logiciel de gouvernance des données.
Les entreprises doivent pouvoir comprendre quelles sont les données qui leur appartiennent. Les catalogues de données ont pour vocation d’inventorier et de réunir toutes les données en un seul endroit. Ils les documentent (notamment avec des métadonnées) et offrent des fonctionnalités de recherche pour y accéder.
Cependant, les catalogues de données classiques ont une portée limitée et ne répondent que partiellement aux besoins de gouvernance des données. Ce sont notamment des outils techniques qui ne peuvent être utilisés que par des spécialistes et qui ne donnent pas un accès direct aux données elles-mêmes. On peut les comparer au sommaire d’un livre : ils listent les numéros de pages, mais ne permettent pas de lire les pages concernées.
Lisez notre article de blog pour en savoir plus sur les limites des catalogues de données et pourquoi il faut aller plus loin pour réellement démocratiser les données.
Pour appliquer votre cadre de gouvernance des données, vous devez définir et déployer des politiques et des procédures rigoureuses. Celles-ci doivent être clairement définies, et toutes les personnes concernées doivent être formées afin de comprendre leur importance et pourquoi elles doivent être respectées. Les règles doivent tout d’abord intégrer les réglementations externes, afin de garantir la conformité avec la législation et les normes du secteur. Elles doivent également prendre en compte les règles de l’entreprise, par exemple en matière de conservation des données, d’accès aux données et de protection de la vie privée, afin d’assurer la cohérence. Il est essentiel que la gouvernance des données ne soit pas considérée comme un simple mécanisme de contrôle qui émet des injonctions aux propriétaires des données ou aux services de l’entreprise. La pédagogie joue un rôle clé : mettre en avant les avantages du respect des règles incitera naturellement toutes les parties prenantes à les suivre.
La gouvernance des données concerne l’ensemble de l’organisation et un grand nombre de postes, notamment les propriétaires, les intendants et les gardiens des données. Chacun doit comprendre en quoi consiste son rôle, ce qu’il suppose au quotidien et quels sont ses objectifs au sens large.
La gouvernance des données doit aborder :
En documentant qui est propriétaire de données spécifiques dans l’organisation et donc responsable de la qualité, la sécurité et la conformité de ces actifs. Ces propriétaires de données sont chargés de maintenir ces données, autrement dit de les mettre à jour, de résoudre les problèmes, de recueillir des retours sur leur utilisation et apporter des améliorations le cas échéant.
En indiquant qui sont les personnes responsables des données pour des domaines ou des business units spécifiques. Ces gestionnaires de données, qui se situent au-dessus des propriétaires de données, sont chargés de mettre en œuvre les politiques de gouvernance des données, de faire respecter les normes et de garantir la qualité et l’intégrité des données.
La gouvernance des données et la gestion des données ou data management sont deux choses bien différentes. La gouvernance des données est de nature stratégique, là où la gestion des données est un domaine plus technique. La gestion des données contribue à la gouvernance des données en garantissant que les données circulent correctement entre les systèmes, qu’elles sont dans les bons formats et qu’elles sont stockées et protégées au moyen de dispositifs techniques adéquats.
Pour en savoir plus, lisez notre Guide pratique sur le data management.
On pourrait considérer que la gouvernance des données consiste simplement à créer et appliquer un cadre pour la collecte, le stockage et le partage des données. C’est loin d’être le cas. De nombreux programmes échouent, car ils se focalisent essentiellement sur les règles et l’infrastructure technique au lieu de prendre en compte le facteur humain et culturel. La gouvernance des données concerne l’ensemble de l’organisation ; elle doit trouver sa place dans tous les services et peut avoir un impact important sur le quotidien des équipes. Elle nécessite donc un changement de culture, qui peut être long et ardu. C’est un projet qui se déroule sur le long terme et doit intégrer une véritable stratégie de communication et de formation, avec l’aval de la direction.
Pour en savoir plus sur l’importance du changement de culture, lisez notre entretien avec l’experte Nicola Askham sur notre blog.
Avec un objectif d’adoption sur le long terme, il est essentiel que les programmes de gouvernance des données génèrent des résultats et de la valeur ajoutée. Les CDO et les responsables de la gouvernance des données doivent vérifier que les règles et les processus sont correctement suivis, et collaborer avec les propriétaires et les gestionnaires de données pour garantir une parfaite cohérence en la matière. Pour obtenir les meilleurs résultats, identifiez les success stories où la gouvernance des données a permis de nouveaux cas d’usage pour les données, le partage en externe, l’innovation et la collaboration, et communiquez-les aussi largement que possible.
Autre raison de procéder à un contrôle régulier : l’environnement data d’une entreprise évolue constamment, et de nouveaux jeux de données sont régulièrement créés ou ajoutés aux programmes de gouvernance des données. Ces données doivent être localisées, traitées et standardisées en fonction des cadres et des politiques de gouvernance des données, afin d’élargir la portée du programme et de vérifier qu’il est à la fois exhaustif et axé sur les objectifs de l’entreprise.
La gouvernance des données est essentielle pour valoriser au maximum les données et accélérer la transition vers une démocratisation totale des données. Les meilleurs programmes associent un ensemble de processus, une culture d’entreprise et des outils technologiques pour automatiser et soutenir les cadres de gouvernance. Jusqu’à présent, de nombreuses organisations utilisaient des solutions de catalogue de données pour répertorier leurs données. Dans un monde en rapide évolution où les volumes de données explosent, cette stratégie ne suffit plus, et il devient nécessaire de démocratiser les données au moyen d’outils intuitifs et faciles à utiliser.
Un nombre croissant d’organisations déploient donc des portails de données internes afin de fournir un point d’accès unique à leurs données et un point de repère pour la gouvernance des données. Les portails de données offrent en matière de gouvernance neuf fonctionnalités clés :
Les portails de données réunissent toutes les données d’une organisation en un seul endroit, quel que soit leur emplacement d’origine. Cet accès centralisé garantit une source unique de vérité : les utilisateurs ont l’assurance que les données ont été soumises à un processus exhaustif de gouvernance et qu’elles sont qualitatives, précises, à jour et simples à comprendre. Contrairement à un catalogue de données (qui se contente de fournir des références), un portail de données permet aux utilisateurs d’accéder directement aux actifs data via une interface intuitive, ce qui simplifie considérablement les choses, en particulier pour les utilisateurs non spécialistes.
La gouvernance des données restreint à juste titre qui peut voir et utiliser certaines données sensibles, en particulier les informations confidentielles ou les données client. Les portails de données permettent de respecter cette contrainte tout en mettant les données à disposition de ceux qui en ont besoin. Ils intègrent des fonctions de gestion des droits et des accès qui limitent les données que certains utilisateurs peuvent consulter, en fonction de leur rôle et de leur niveau de responsabilité. Ils doivent également inclure la possibilité de demander un accès, avec un workflow en place pour aider les propriétaires de données à accorder ou à refuser une demande d’accès.
Cette gestion des accès est importante dans tous les secteurs d’activité, mais tout particulièrement dans ceux qui manipulent des données personnelles ou confidentielles sur les clients ou les citoyens. Les collectivités territoriales sont un bon exemple de secteur ayant des exigences strictes en matière de gestion des accès, comme l’explique notre article sur le portail de données de Grand Paris Seine Ouest.
Avant d’importer des données sur un portail, celles-ci doivent passer par un certain nombre de processus de gouvernance pour garantir qu’elles sont exactes, de qualité et à jour. Elles pourront alors être utilisées en toute confiance, car les éléments non fiables sont éliminés et les formats sont standardisés. Chaque actif data inclut les coordonnées de son propriétaire, aussi toute question relative à la qualité peut être traitée rapidement. La gouvernance des données et les portails de données fonctionnent donc main dans la main, et facilitent ensemble la démocratisation des données.
L’objectif principal de la gouvernance des données est d’accroître l’utilisation des données dans toute l’organisation, pour en tirer parti en termes de prise de décision, d’efficacité, d’innovation, de transparence et de collaboration. Les portails de données favorisent le partage d’informations en fournissant des données dans des formats simples et compréhensibles, tels que des visualisations et tableaux de bord, qui permettent à chacun de facilement les découvrir et les utiliser. En bref, ils proposent une interface intuitive similaire à celle d’un site e-commerce, améliorant ainsi l’accès aux données et leur réutilisation.
La meilleure façon de créer une culture de la donnée au sein d’une entreprise est d’encourager les utilisateurs à expérimenter et à intégrer les données dans leurs activités quotidiennes. Les portails de données jouent un rôle crucial en facilitant l’accès à des informations pertinentes à grande échelle grâce à une interface centralisée et intuitive, accompagnée d’une documentation complète et de modules de formation. Les utilisateurs apprennent par la pratique, ce qui favorise la confiance et accélère l’adoption des principes de gouvernance et de démocratisation des données.
Découvrez dans notre article de blog comment générer de la valeur grâce aux portails de données.
La diversité et le volume des données ont évolué de manière exponentielle, et les organisations ont massivement investi dans différentes solutions pour gérer et gouverner leurs données afin d’accélérer leur utilisation. Les portails de données sont conçus pour s’intégrer facilement au SI et à la stack data de l’entreprise, grâce à des connecteurs et des API permettant de mettre en œuvre les principes de gouvernance de données dans les flux de données.
La traçabilité des données ou data lineage révèle les liens entre les actifs data au fil du temps, ce qui permet aux équipes de visualiser les flux de données en temps réel, de leur collecte à leur réutilisation en passant par leur transformation. En aidant les entreprises à analyser la manière dont les données sont utilisées, la traçabilité des données joue un rôle clé dans la réussite d’une stratégie de gouvernance des données. Elle permet par exemple d’identifier quelles données sont utilisées, par qui, et à quelles fins dans l’écosystème au sens large. Les administrateurs peuvent voir quels sont les actifs data les plus demandés, et quels sont ceux qui doivent être améliorés ou peuvent être retirés du portail en toute sécurité. Cela permet d’optimiser les efforts de gouvernance des données tout en répondant aux besoins des utilisateurs.
Pour en savoir plus sur les avantages du data lineage pour la gouvernance des données, consultez notre article de blog.
De plus en plus d’entreprises stockent et accèdent à des données hébergées dans des clouds publics, privés ou hybrides. Cela pose des problèmes de gouvernance spécifiques, notamment en matière de sécurité, de visibilité, de disponibilité et de conformité, en particulier si les données sont stockées en dehors du pays d’origine de l’organisation concernée. La gouvernance des données dans le cloud a pour but d’intégrer ces données hébergées dans les programmes de gouvernance des données et de les mettre à la disposition des utilisateurs via des portails de données, tout en appliquant des normes et mécanismes de protection pertinents.
Découvrez dans notre article de blog comment fonctionne la gouvernance des données dans le cloud.
Pour permettre la démocratisation des données, celles-ci doivent être disponibles par tous, à la fois dans l’organisation, auprès des partenaires et dans la société dans son ensemble. Cela nécessite une infrastructure souple et évolutive qui s’adapte à l’évolution des besoins, tout en garantissant que les processus et les cadres de gouvernance des données sont respectés. Avec un modèle en SaaS, les portails de données sont capables de répondre à tous les besoins quels qu’ils soient, et offrent un accès 24 heures sur 24 conforme aux processus de gouvernance. Cette démarche favorise la cohérence des données et facilite leur utilisation à grande échelle, créant de facto une culture du partage des données.
Lisez notre article de blog pour découvrir comment favoriser la démocratisation des données tout en appliquant des règles de gouvernance strictes.
Elia Group est l’un des cinq principaux gestionnaire de réseau de transport d’électricité en Europe. L’entreprise vise la neutralité carbone et souhaite répondre aux ambitions digitales de l’Union européenne en matière d’ouverture et de partage des données. Elle cherche notamment à devenir data-centric en traitant les données comme tout autre actif de l’entreprise et en les fournissant à ses interlocuteurs de manière personnalisée.
Dans ce contexte, elle a choisi de travailler avec Opendatasoft pour créer son portail OpenDataElia. Celui-ci publie différents types de données dans tout l’écosystème Elia en anglais, français et néerlandais, et affiche actuellement une moyenne de 49 000 utilisateurs mensuels et plus de 26 millions d’appels API.
Grâce à une démarche holistique qui intègre les données ouvertes dans sa plateforme, Elia a su mettre en œuvre une stratégie de gouvernance des données efficace, y compris pour les 96 jeux de données ouvertes qu’elle propose actuellement. Ce cadre comprend un glossaire proposant une liste de définitions utilisées dans l’ensemble de l’organisation, et des processus de traçabilité qui suivent les données dès l’instant où elles sont créées, en cartographiant les dépendances afin de suivre l’impact potentiel de toute modification. Ensemble, ce cadre et cette stratégie garantissent la cohérence des jeux de données pour l’ensemble des utilisateurs Elia.
L’entreprise Schneider Electric mise sur l’exploitation des données pour aider ses clients et partenaires à améliorer leur efficacité énergétique et leur engagement en faveur du développement durable. Son importante stack technologique comprend de nombreux outils dédiés à la gestion des données, y compris des catalogues de données. Cependant, ces outils n’ont pas permis à l’entreprise de réellement démocratiser ou de valoriser les données.
Schneider Electric a donc fait appel à Opendatasoft pour mettre en place un portail interne accessible à toute l’entreprise : la Data Library. Grâce à ce portail, les employés disposent désormais d’un accès complet à des données fiables et bien gérées, stockées à un seul endroit. Les data scientists peuvent donc se concentrer sur l’analyse des données plutôt que de perdre du temps à les préparer et les traiter, tandis que les employés ont accès à différents tableaux de bord personnalisables et peuvent facilement partager des jeux de données en interne.
Ce projet nous a permis de montrer que nous étions capables de capter des données, de les traiter, de les enrichir et de les valoriser, principalement dans les domaines de l’IoT, de l’energy management et de l’industrie. La plateforme m’a donné la chance de comprendre la mécanique qui permet de générer de la valeur à partir de nos données, et c’est très fort
Partant de là, Schneider Electric a également créé Exchange, une marketplace de services qui réunit à la fois des données, des ressources et des outils afin de partager et de monétiser ses données avec ses partenaires. Toutes ces données sont soumises à des processus de gouvernance rigoureux avant d’être mises à disposition, ce qui garantit leur cohérence et leur fiabilité et permet de créer un rapport de confiance. Cette marketplace offre une expérience de qualité aux partenaires, tout en les aidant à réduire leur consommation d’énergie.
UK Power Networks (UKPN) est le principal gestionnaire de réseau et système de distribution du Royaume-Uni, chargé d’acheminer l’électricité à 8,3 millions de foyers et d’entreprises. En collaboration avec Opendatasoft, UKPN a lancé son portail de données ouvertes en octobre 2021, dans le cadre d’une stratégie visant à encourager la transition énergétique et à favoriser un véritable engagement de la part de tous les acteurs. Les données sont partagées avec un grand nombre de parties prenantes, notamment les autorités locales, les promoteurs, les citoyens et l’écosystème au sens large. Le portail contient désormais 89 jeux de données, accompagnés d’une gamme de visualisations et d’expériences personnalisées conçues pour répondre aux besoins de chaque groupe.
Une solide gouvernance est essentielle au partage des données sur le portail. L’UKPN applique un principe de données « présumées ouvertes » et soumet chaque jeu de données à un processus de contrôle avant tout partage. Son cadre de gouvernance impose que les données soient évaluées en fonction d’un certain nombre de critères (respect de la vie privée, sécurité, éthique, propriété intellectuelle, qualité), afin de décider si elles peuvent être publiées ou si elles doivent faire l’objet d’une anonymisation supplémentaire. Dans une optique de transparence, UK Power Networks a choisi de rendre publiques ses méthodes de contrôle des données afin de les mettre à la disposition de l’ensemble du secteur. Tous ces efforts garantissent aux parties prenantes un accès facilité à des données fiables, sans compromis sur la confidentialité et la sécurité des données.
L’ouverture de nos données, et de celles de nos partenaires au sein de l'écosystème de l’énergie est indispensable pour réussir à évoluer vers un monde zéro carbone. Nous devons nous assurer qu’elles sont interopérables, facilement exploitables et fournissent des renseignements utiles en temps quasi réel. C’est notamment l’objectif de la communauté d'acteurs de l’énergie que nous avons créée.
Lamie mutuelle est un spécialiste de la santé et de la prévoyance, qui s’efforce de développer une culture data dans toute l’entreprise en donnant à tous ses employés et ses managers une vision à 360° du client grâce à un accès en self-service aux données. Dans ce cadre, elle a choisi de faire de la plateforme Opendatasoft la pierre angulaire de sa stratégie de data management. Toutes les données, qu’elles soient collectées en interne ou en externe par des organisations partenaires, sont centralisées sur la plateforme Opendatasoft, avant d’alimenter les tableaux de bord des employés, le CRM et les espaces clients/partenaires via des API. Les données sont ainsi accessibles par tous les collaborateurs, ce qui permet un gain de temps et d’efficacité.
La gouvernance des données est d’autant plus importante qu’une grande partie de ces données provient de partenaires commerciaux externes. Avant d’intégrer les systèmes de Lamie mutuelle, leur qualité doit donc être vérifiée, notamment en croisant les données avec des sources officielles pour vérifier qu’elles sont correctes et ensuite les réutiliser sur la page correspondante de l’entreprise. Dans le cadre de sa démarche de gouvernance, l’entreprise utilise également la traçabilité des données pour identifier la manière dont les données circulent et comment elles sont utilisées en interne.
La plateforme Opendatasoft a bouleversé le fonctionnement de notre entreprise en la transformant en une organisation data driven. Opendatasoft nous permet d’être agile et de nous adapter à la croissance ou décroissance d’un marché en nous liant à nos gestionnaires en temps réel.
La plateforme Opendatasoft a ainsi permis à Lamie mutuelle d’optimiser ses activités, d’améliorer son processus de décision et de mieux maîtriser ses budgets grâce à l’accès à des données qualitatives, exhaustives et bien gérées.
Toute entreprise ayant pour ambition de devenir data-centric a besoin d’un Chief Data Officer dont le rôle est de garantir à chaque utilisateur un accès immédiat aux informations dont il a besoin. Découvrez les défis auxquels il est confronté, et quelles sont les stratégies et technologies à adopter pour les surmonter.
Les organisations génèrent des volumes croissants de données, mais à elles seules, ces données brutes ne peuvent pas générer de valeur. Elles peuvent être difficiles à interpréter, au mauvais format ou simplement être trop basiques pour être utiles, c’est pourquoi il est plus que nécessaire aujourd’hui de transformer les données brutes en data assets (actifs de données) et en data products (produits de données) à valeur ajoutée et plus accessibles.
Pour maximiser la valeur de leurs données, les organisations se concentrent à la fois sur la gouvernance des données et sur le data management. Il n'est pas rare de confondre ces concepts qui sont étroitement liés.