La fabuleuse histoire de notre bureau nantais
Depuis 2017, Opendatasoft peut s'enorgueillir d’avoir deux bases sur le territoire français : l’une à Paris et l’autre à Nantes. Pourquoi avoir ouvert ce deuxième bureau en Loire-Atlantique ? Pourquoi avoir choisi cette localisation ?
Depuis 2017, Opendatasoft peut s’enorgueillir d’avoir deux bases sur le territoire français : l’une à Paris et l’autre à Nantes. Pourquoi avoir ouvert ce deuxième bureau en Loire-Atlantique ? Pourquoi avoir choisi cette localisation ? La période étant particulièrement propice à ce type de questionnements (apparemment, Paris n’a plus la cote), j’ai décidé de creuser le sujet en interrogeant les principaux intéressés… C’est à dire l’équipe Nantaise, bien sûr.
Genèse nantaise
Notre histoire nantaise commence avec David, l’un des trois fondateurs et CTO d’Opendatasoft. Depuis les débuts de son aventure entrepreneuriale en 2011, David – Nantais d’origine – souhaite maintenir son ancrage dans la région. Cela fait donc neuf années que notre CTO fait des allers-retours entre Nantes et Paris chaque semaine. Son rythme : trois jours de présence au bureau parisien + deux jours de travail depuis sa maison à Nantes… Jusqu’au jour où, en septembre 2017, il a été décidé d’ouvrir un bureau physique ODS à Nantes. “Nous avons senti que c’était le moment”, explique David, “Nous avions réalisé que cette ville bénéficiait d’un ancrage tech et d’un bassin d’étudiants intéressants. Ce qui nous a décidé ? Deux membres de l’équipe, fraîchement recrutés, souhaitaient être basés à Nantes.”
Au départ, la petite équipe nantaise se réunissait dans l’open space d’un espace de coworking. “Ce n’était pas idéal car nous avions peu d’espace pour nous réunir entre nous”, selon David. “Nous avons donc posé nos valises (et nos ordinateurs) à La Cantine, l’un des hauts lieux du numérique à Nantes.”
Fin 2019, la direction décide de pousser sur l’accélérateur et de recruter de nouveaux profils “Dev” (= aka développeurs, pour les non-initiés au langage #startup). Or, le marché des Dev est incroyablement compétitif : les profils des petits prodiges de l’informatique valent de l’or et ils sont courtisés de toutes parts. Comment attirer ces talents ? “Ouvrir les postes en double sur Welcome to the Jungle !”, me répond David. “Notre ancrage à Nantes étant devenu une réalité, c’était la suite logique.” Cette technique a bien fonctionné… Tellement bien que la petite troupe nantaise a triplé de volume en l’espace d’un an. Conséquence ? “Nous avons cherché un bureau plus grand et avons emménagé au Palace il y a quelques mois, un super écosystème d’entreprises centré sur l’innovation.”
Les Nant-avantages
De plus en plus d’entreprises élisent domicile en dehors de Paris. Le choix ne manque pas : de nombreuses villes françaises sont propices à ce type d’initiatives. Quels sont les avantages présentés par Nantes ?
Côté pro : de nombreux atouts
- Son ancrage tech
“Nantes est un endroit intéressant où recruter des profils tech”, selon David. “On y retrouve de nombreuses formations IT de qualité (notamment à l’Université de Nantes), qui témoignent des racines numériques propre à l’ouest de la France.” Nantes est en train de monter en puissance dans la sphère de l’innovation. Ce n’est pas pour rien que de nombreuses structures se sont installées dans la région : Doctolib, Alan et Talend, pour ne citer qu’elles.
- Sa proximité avec la maison-mère
Le trajet entre Nantes et Paris ? Deux petites heures ! Cette proximité rend les déplacements entre bureaux faciles à organiser. En général, les Nantais rendent visite au Parisiens une fois par mois… et les rôles se sont inversés en février dernier. L’équipe RH a tenu à organiser le “kick-off” de l’année 2020 à Nantes. “Il nous a semblé important que les équipes parisiennes découvrent un aperçu de la vi(ll)e de leurs collègues nantais”, explique Louise, Head of Talent Development.
- Le Palace
Apparemment, Le Palace fait l’unanimité dans la team nantaise. “Le lieu est très orienté business, innovations et collaboration avec les grands groupes”, explique David, “ ce qui est parfait pour notre activité.” Selon Sylvain, Customer Success Manager, le fait de côtoyer d’autres éditeurs de logiciels et des PME est un vrai plus. “On se donne des coups de main. C’est utile aussi pour le recrutement, voire pour les mises en relation business. Le Palace est un environnement de travail assez exceptionnel.”
Olivier, Backend Dev, abonde dans ce sens : “Le Palace est un excellent lieu de travail, j’espère qu’ODS va y rester longtemps !”, m’a-t-il confié.
- Sa proximité avec les clients
Historiquement, ODS a beaucoup de clients dans la Région (Nantes, Centre-Val de Loire, Bretagne, etc). “C’est intéressant pour eux de savoir que nous avons une implantation locale”, explique David. “Cela nous permet d’être au plus proche de leurs problématiques.”
Côté perso : un cadre de vie agréable
Ce n’est pas pour rien que la population nantaise ne fait qu’augmenter ces dernières années.
Selon Sylvain, Nantes incarne “le mix parfait entre qualité de vie, bassin d’emploi dynamique, et grosse activité culturelle, avec en bonus un côté assez festif.”
Selon Olivier, “c’est une ville assez grande pour avoir tout ce qu’il faut, mais pas trop grande non plus. Elle offre un cadre de vie très agréable et propose une offre de transports en commun de qualité. Le cyclisme y est également valorisé.”
Hugo, Fullstack Dev, est plutôt d’accord : “Nantes est jeune et dynamique et à « taille humaine ». Cela permet un cadre de vie agréable et un bon équilibre pro / perso. Le bureau accessible facilement en transports « doux », et les plages ne sont pas loin…” Ah, les plages ! L’équipe nantaise est unanime : la proximité avec l’océan est un vrai plus. “On y est tellement rapidement !”, ajoute Olivier.
Le challenge de la distance
L’ouverture de bureaux en dehors de Paris ne présente pas que des avantages. Le challenge de maintenir le lien entre les différentes équipes est réel. “Réussir à faire travailler des équipes à distance n’est pas inné”, témoigne David. Son conseil ? “Mettre en place des process rigoureux, et, surtout, “sur”-communiquer. L’objectif est de garder le lien, et donc de communiquer au maximum les premiers mois, quitte à s’ajuster ensuite.” Les équipes ODS ont appris chemin faisant. “La création de deux pôles de recrutement tech nous a obligés à imaginer de nouvelles façons de travailler”, explique le CTO. Ces méthodes ont été mises à rude épreuve à l’occasion des grèves de 2019 et de la crise du Covid-19. “Ces événements nous ont prouvé que les systèmes mis en place fonctionnaient bien. Nous organisons des meetings d’équipe très réguliers et nos méthodologies reposent sur l’interaction. Pas question de laisser des murs de séparation se créer : nous tenons à valoriser les idées de chacun.”
Qu’en pense la tribu nantaise ? Du côté de Sylvain, “c’est assez facile de maintenir le contact, à condition de rencontrer les équipes à Paris lors de l’onboarding, d’avoir un manager qui communique beaucoup et une équipe qui s’entend bien. Après quelques temps, cela devient très naturel. Et finalement, le télétravail lié au Covid a cassé les distances.”
“Pas trop de difficultés en ce qui me concerne”, m’explique Olivier, “ les déplacements réguliers aident, même s’ils sont moins nombreux en raison de l’épidémie.” En effet, la période n’est pas propice aux échanges en “direct”, qui manquent à certains collaborateurs. “La distance nous éloigne du côté informel d’une discussion au bureau”, regrette Hugo.
Perspectives
David va bientôt devoir pousser les murs de notre super bureau du Palace, car les demandes de mobilité Paris-Nantes se font de plus en plus nombreuses. Ces derniers mois, la tribu nantaise a vu débarquer deux membres du bureau parisien : Fanny de l’équipe Sales et Carole de l’équipe CSM. “Nous n’avons jamais particulièrement encouragé ce type d’initiatives, mais nous ne les avons pas découragées non plus”, explique le CTO. “Dans le fond, nous savions que la création de ce bureau allait créer un appel d’air.”
Cette tendance à l’exode parisienne n’est pas prête de s’arrêter. Elle a même été renforcée suite au confinement.
La crise a également poussé David à remettre en question le rythme qu’il tient depuis de nombreuses années. “La crise nous a montré que nous communiquons tous extrêmement bien à distance, et ce constat m’amène à repenser la gestion de mon temps entre Paris et Nantes.”
David va donc passer davantage de temps au sein de ce bureau qui attire et qui a, décidément, vocation à prendre du galon.
Bonus : les bons plans Nantais de l’équipe
- Visiter le Musée de l’imprimerie
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Se délecter d’un crémet nantais de Beillevaire
- La scène Gospel, notamment le groupe Gospel Rhapsody
- Le voyage à Nantes (des installations artistiques dans tout la ville)
- Le bateau lavoir (un bar-péniche ensoleillé)
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Les burgers de Berlin 1989
- L’île de Versailles et le jardin japonais
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