Portrait de Clara, Responsable Commerciale Secteur Public
Après nous être penchés sur des membres des équipes Produit (avec Sébastien) et CSM (avec James), plongeons aujourd’hui dans l’univers de notre équipe commerciale, et de Clara en particulier.
Après nous être penchés sur des membres des équipes Produit (avec Sébastien) et CSM (avec James), plongeons aujourd’hui dans l’univers de notre équipe commerciale, et de Clara en particulier.
Clara a rejoint l’équipe commerciale Secteur Public il y a presque un an, et son dynamisme nous fascine depuis lors. Clara est profondément ancrée dans son métier et passionnée par l’écosystème du data sharing. En voilà pour preuve l’article qu’elle a volontairement rédigé pour notre blog : “Covid-19 : Repenser la valorisation des données en temps de crise sanitaire mondiale”. Partons à sa rencontre !
Bonjour Clara ! Nos lecteurs ont hâte d’en apprendre plus à ton propos ! Quel est ton parcours ? Comment t’a-t-il mené jusqu’à Opendatasoft (ODS) ?
Bonjour Chloé ! Alors, après le lycée, j’ai entamé des études à Sciences Po. J’y ai suivi un Master en politiques urbaines, et c’est dans ce cadre que j’ai découvert les enjeux liés au concept de la Smart City, à la donnée, à la gouvernance. J’ai appris à quel point le partage de données enrichit de nombreux projets et représente un enjeu de gouvernance clé pour comprendre les politiques urbaines contemporaines.
Apparemment, ces questions semblaient déjà te fasciner au cours de tes études. D’où cet intérêt vient-il ?
On retrouve un fil rouge dans mon parcours : une passion pour l’information. C’est de cette passion qu’est né un intérêt plus vaste sur l’origine de cette information : qui la produit ? Pour qui et dans quel but ? Comment est-elle réutilisée ?
Lors de mes études, un projet pédagogique m’a amenée à me pencher sur les questions de régulation des plateformes de locations meublées de courte durée dans différentes métropoles européennes. Afin de réaliser ce travail, je devais naturellement me mettre en quête de données. Il a été très compliqué de les obtenir, et j’ai alors commencé à comprendre tous les enjeux et freins liés au partage de données…. Et toutes les possibilités qu’il offre ! Lorsque j’ai commencé à mettre la main sur des données intéressantes, je me demandais immédiatement : Répondent-elles à mon besoin ? ou Quel usage peut-on en faire ?
Cela laissait en effet présager de belles choses pour l’avenir ! Que s’est-il passé après tes études ?
J’ai eu l’opportunité de faire un stage de 6 mois chez Datactivist, une société coopérative dont la mission est de conseiller les acteurs qui souhaitent mettre en place un projet open data. Datactivist intervient à toutes les étapes du projet et organise des formations, ainsi que des événements.
Grâce à ce stage, j’ai eu l’occasion d’animer l’écosystème lié à l’open data dans son ensemble. Mon but était (et est toujours) de montrer que cette pratique n’est pas qu’une promesse, qu’elle a un véritable impact sur la manière dont les organisations fonctionnent et sur la valeur qu’elles redistribuent dans la société.
Mon expérience chez Datactivist était étroitement liée à la théorie, assez proche du monde académique. J’ai voulu ensuite passer à un métier aux missions plus “pratiques”. Mon but était d’avoir une visibilité plus concrète sur les projets et d’avoir plus d’interactions directes avec des producteurs de données. Au cours de ces 6 mois de stage, j’ai eu l’occasion d’être en contact avec des membres d’ODS, et lorsque j’ai vu l’annonce pour un poste de Responsable commerciale secteur public, je n’ai pas hésité à postuler !
C’est sûr que ce poste semblait bien correspondre à tes attentes. Mais l’aspect commercial était une nouveauté pour toi, n’est-ce pas ? Est-ce un métier qui correspond bien à ta personnalité ?
C’est certain que j’ai fait un grand virage en passant d’un angle analytique à un angle commercial, mais cela me correspond bien car j’ai un relationnel plutôt facile. Je m’étais éclatée lors de mes expériences en milieu associatif, et un petit stage en agence immobilière m’avait introduite à la vente. Mais cela reste différent d’une approche commerciale avec de véritables processus à mettre en place, une mentalité à développer et des règles relationnelles spécifiques à respecter.
Mon entrée chez ODS a donc marqué un nouveau départ. Mes collègues m’ont aidée à me former progressivement, à comprendre par moi-même et à trouver l’équilibre entre mes qualités relationnelles et analytiques.
C’est en juillet 2019 que tu es arrivée dans l’entreprise, n’est-ce pas ?
Oui, c’est ça ! Et j’ai eu la chance de vivre un onboarding pas comme les autres… Mes premiers jours ont eu lieu lors d’un “off-site” (deux journées passées hors de l’entreprise avec tous les collaborateurs d’ODS), ce qui m’a permis d’apprendre à connaître tout le monde plus rapidement. J’ai ressenti que nous étions tous dans le même bateau. C’était très stimulant et cela m’a encore plus donné envie de m’investir dans l’entreprise.
En quoi consiste ton travail, concrètement ? Tout le monde connaît le métier de commercial, mais il peut être très différent d’une entreprise à une autre...
En effet ! Je dirais que mon travail consiste en premier lieu en de longs temps de veille. Je surveille tout ce qu’il se passe au sein de l’écosystème “data” ainsi que dans le milieu des collectivités territoriales. Je fais ensuite de la prospection afin d’identifier les acteurs à contacter en fonction de chaque thématique et au sein de chaque territoire.
Mon but est de leur apporter de la valeur ajoutée, de leur montrer que je comprends leurs besoins et que nous pouvons y répondre. Il m’arrive aussi de mettre en lumière des besoins auxquels ils n’avaient pas encore pensé… La plateforme ODS permet de solutionner beaucoup de problématiques, depuis les obligations imposées par la loi Lemaire jusqu’à la dématérialisation de différents services, en passant par la fluidification des échanges entre les différents échelons, tant au niveau public que privé.
En tant que membre de l’équipe Secteur Public, je dois également suivre attentivement l’actualité politique, et notamment le calendrier électoral afin de m’adapter aux agendas de nos clients et prospects. Notre équipe est familiarisée avec le fait que chaque territoire a ses propres configurations politiques et économiques et notre expérience nous a appris à adresser ces différentes situations.
Les commerciaux semblent très cultivés et passionnés par leur secteur de prédilection, ainsi que par le partage de données en général.
Notre produit est complexe, et nous sommes obligés de le comprendre en profondeur et de nous intéresser à l’environnement dans lequel il évolue afin de le vendre correctement. Cela nous donne un côté touche-à-tout.
Un autre point : les besoins de nos clients et prospects sont très variés, ce qui nous pousse à faire du sur-mesure, de passer du temps sur chaque cas. Notre service s’inscrit dans une utilisation long termiste et avec nos clients du secteur public, nous avons affaire à des processus de vente assez longs. Il faut prendre le temps !
Quels rôles ont les CSM auprès des clients ? Comment maintenir le contact ?
Nous maintenons en permanence une relation directe avec nos clients. Il est important de renforcer la relation, de surveiller l’évolution du projet et de développer de nouveaux usages. J’aime aussi leur partager certaines initiatives, les alimenter avec des articles qui me semblent intéressants, ou des contenus ODS qui pourraient les inspirer.
De plus, l’équipe commerciale est en communication constante avec les CSM. Ils sont en première ligne pour répondre aux besoins techniques de nos clients et nous aident donc à mettre le doigt sur les points positifs comme sur les points bloquants.
Vas-tu souvent sur le “terrain” ?
Oui, tout à fait. Nous avons des stands sur plusieurs événements type les Interconnectés, et nous assistons également à d’autres rassemblements. Notre sommet annuel, Data On Board, est également un moment de rencontre privilégié. Il nous permet de partager les retours clients que l’on a récoltés et de nous tenir au courant des problématiques qui émergent. Ce travail sur le terrain est proche du côté “veille” de mon métier. En tant que vitrine humaine d’ODS, notre devoir est de participer à l’animation de l’écosystème !
Quels sont les aspects de ton métier que tu préfères ?
J’aime beaucoup apprendre, comprendre, et trouver des solutions aux problèmes des organisations avec lesquelles je travaille. J’aime aussi valoriser les belles histoires ODS auprès de différents interlocuteurs et voir que ça leur parle ! En tant que commercial.e, c’est cela qui permet d’entretenir l’amour et la confiance que l’on porte au produit que l’on vend.
Je suis aussi heureuse d’avoir la liberté d’ouvrir de nouvelles portes sur des thématiques qui m’interpellent telles que la mobilité ou le tourisme. Cela me donne l’impression d’apporter ma pierre à l’édifice.
Quels sont tes objectifs professionnels ?
J’aime m’impliquer à fond, et mon but est de continuer d’apprendre, de rentrer dans la complexité. J’ai envie de comprendre davantage les perspectives d’évolution du produit à moyen et long terme afin d’orienter ma stratégie commerciale et m’enrichir personnellement. J’aimerais apporter un regard de plus en plus constructif sur le milieu dans lequel nous évoluons.
Sur un tout autre sujet, j’aimerais me pencher en détail sur la manière dont les acteurs du numérique peuvent agir sur leur empreinte climatique. Le stockage de données et plus généralement les technologies liées à internet sont des sources de pollutions qui ne sont pas encore pointées du doigt, mais cela ne doit pas nous retarder à agir. Comment trouver un nouveau modèle lié aux nouvelles technologies ?
Je suis heureuse de partager cette préoccupation avec de nombreux collègues, avec qui nous avons lancé quelques initiatives.
C’est une préoccupation majeure, qui touche notre génération de plein fouet… As-tu d’autres centres d’intérêts qui occupent ton temps libre ?
J’aime bouger, courir, être en société, danser ! L’adrénaline et la vélocité font partie de mes besoins. Mon travail porte sur des thématiques parfois abstraites et ces activités me permettre de m’ancrer dans mon corps et de créer. La danse est ma passion, et j’espère qu’à l’avenir, elle prendra une place encore plus importante dans ma vie. Un point commun entre la danse et la donnée ? On y raisonne en terme de flux ! J’aime aussi écrire, même si c’est une activité que je ne pratique pas de manière aussi régulière que je le souhaiterais.
Mes activités professionnelles et personnelles se nourrissent les unes des autres de manière naturelle, et c’est un aspect qui me plait beaucoup.
Que peut-on te souhaiter pour l’avenir ?
De continuer à rencontrer des gens aux projets formidables et à me laisser surprendre tous les jours par les personnes avec qui je travaille. Je suis impressionnée par les différents profils de mes collègues, par leurs compétences, par leurs loisirs et par leur gentillesse.
C’est tout ce que l’on te souhaite… Merci beaucoup Clara pour cette interview, et à bientôt pour de nouvelles aventures !
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