Pourquoi avons-nous traduit la plateforme Opendatasoft en 11 langues ?
Nous avons traduit la plateforme Opendatasoft en 11 langues pour permettre à tous de gérer leurs données dans les meilleures conditions, découvrez plus de détails.
Pour rendre vos données accessibles
Selon le Manuel de l’open data (disponible en 22 langues) et la Définition du Savoir Libre, l’open data doit être accessible et non discriminatoire :
- Participation universelle : tout le monde doit être en mesure d’utiliser, de réutiliser et de redistribuer les données. Il ne doit y avoir aucune discrimination au regard des domaines, des personnes ou des groupes de personnes.
- La licence ne doit discriminer aucun individu ni aucun groupe.
Il est donc primordial de pouvoir lire les données dans votre propre langue, sans avoir besoin de passer par une traduction en ligne. En effet, certaines langues ont des mots spécifiques pour désigner certains concepts, tandis que d’autres utilisent plusieurs mots pour désigner un concept donné.
L’hypothèse Sapir-Whorf soutient que notre langue détermine notre manière de penser et de voir le monde. Les utilisateurs auront une compréhension différente de votre portail s’ils ne le lisent pas dans leur langue maternelle. Les langues présentent de nombreuses subtilités qui leur sont propres. Par exemple, les Inuits disposent d’une cinquantaine de mots pour désigner la neige, tandis que la langue arabe dispose d’autant de mots pour désigner un dromadaire. On ne peut pas aller jusqu’à dire qu’il en va de même pour les métadonnées, mais une petite différence de perception peut se révéler importante pour un lecteur de langue maternelle différente.
Le monde comme public
Le troisième jeu de données le plus téléchargé sur le portail de l’Union européenne est sa mémoire de traduction. Ce jeu de données contient les traductions des textes juridiques de l’Union européenne dans 24 langues. Les utilisateurs doivent se fier à ces traductions pour comprendre la législation européenne. Il est essentiel de disposer de portails de données multilingues, afin que les utilisateurs de différentes cultures et de différents pays puissent contribuer aux jeux de données et interagir avec les données dans la langue qui leur convient.
On dénombre plus de 4,1 milliards d’utilisateurs d’Internet, soit 45 % de la population mondiale. Si l’on regarde du côté des pays les plus connectés, il apparaît que 85 % des utilisateurs sont locuteurs de l’une des 10 langues suivantes : anglais, chinois, espagnol, arabe, portugais, japonais, russe, allemand, français ou malais. Les locuteurs anglophones représentent environ 28 % des utilisateurs d’Internet, tandis que 51 % du contenu est en anglais.
L’anglais ne suffit pas
La moitié du contenu d’Internet est donc en anglais, alors que les locuteurs anglophones ne représentent qu’un quart de ses utilisateurs. Comment peut-on atteindre les 75 % restants ?
Une étude de la Commission européenne, intitulée user language preferences online (« Les préférences linguistiques des utilisateurs sur Internet » – format PDF), nous donne un éclairage sur la question : 90 % des Européens visitent systématiquement les sites Internet dans leur langue maternelle dès lors que le choix leur est proposé. 42 % d’entre eux affirment qu’ils n’achèteront jamais de produits ou services si les informations ne sont pas disponibles dans leur langue maternelle.
On a donc notre réponse : les utilisateurs ne devraient pas avoir à apprendre une autre langue pour utiliser votre portail (surtout quand on pense à la difficulté que cela représente). Votre portail open data doit donc être entièrement localisé pour atteindre votre public et l’inciter à utiliser vos données et services. La Banque mondiale, fournisseur de données bien connu, a compris cette nécessité et a fait traduire son portail en 18 langues en 2013 et 20 langues aujourd’hui !
Selon le public visé, certains marchés doivent également se plier à des obligations légales. Par exemple, la France exige une version française des logiciels et sites Internet, la Catalogne une version catalane, et la plupart du temps, le secteur public émet des appels d’offres dans lesquels les langues locales sont exigées parmi les langues disponibles.
Élargir votre portée pour améliorer l’accessibilité des données
Disposer d’un portail localisé est l’une des manières les plus efficaces d’atteindre de nouveaux utilisateurs. C’est un élément indispensable pour toute entreprise souhaitant atteindre des utilisateurs locaux et internationaux. C’est pour cette raison que la plateforme de publication de données Opendatasoft est disponible en plusieurs langues :
- Le Front Office (visible par le public) : 11 langues.
- Le Back Office (visible par les éditeurs de données) : 7 langues.
- La documentation Opendatasoft (visible par tous) : 6 langues.
Langue | Interface d’exploration | Interface d’administration | Documentation |
Allemand (DE) | X | X | X |
Anglais (EN) | X | X | X |
Espagnol (ES) | X | X | X |
Français (FR) | X | X | X |
Néerlandais (NL) | X | X | X |
Catalan (CA) | X | X | |
Italien (IT) | X | ||
Basque (EU) | X | ||
Portugais (PT) | X | ||
Arabe (AR) | X | ||
Suédois (SV) | X |
Toutes les langues compatibles avec Opendatasoft
La traduction de notre plateforme et des contenus de vos portails est un grand pas en avant vers l’amélioration de l’accessibilité et de l’internationalisation des données.
Que pouvez-vous faire avec le portail Opendatasoft ?
Nous proposons une solution globale pour localiser vos contenus dans toutes les langues que vous activez sur votre portail, qu’il s’agisse de vos propres labels, tels que les liens du menu de navigation ou vos thèmes de jeux de données, ou encore de vos pages de contenu. Chaque langue dispose de son propre code HTML afin que vous puissiez adapter le contenu à un public précis. Un simple clic permet de passer d’une langue à l’autre, et lors de la première connexion d’un utilisateur à votre portail, nous utilisons la langue par défaut de son navigateur pour que son expérience soit aussi fluide que possible.
Voici quelques exemples de portails de données multilingues :
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